Laurent Gbagbo alerte le pouvoir sur la question foncière en Côte d’Ivoire

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est exprimé sur l’un des sujets les plus sensibles en Côte d’Ivoire : la gestion du foncier. Conscient des tensions et des conflits récurrents liés à la propriété des terres, il a interpellé les autorités d’Abidjan pour une réforme en profondeur du cadre juridique et administratif.
Un problème historique et complexe
Le foncier en Côte d’Ivoire est une source de tensions depuis plusieurs décennies. L’accès à la terre, son appropriation et sa transmission sont souvent sujets à litige, notamment entre les communautés autochtones et allochtones, ou encore entre exploitants agricoles et industriels. Les difficultés d’obtention de titres fonciers clairs favorisent les conflits, parfois violents, mettant en péril la stabilité sociale.
Un appel à la régulation et à la justice foncière
Laurent Gbagbo, dans sa déclaration, insiste sur la nécessité d’une régulation plus stricte afin de garantir une distribution équitable des terres. Il plaide pour une meilleure sécurisation des titres fonciers, un renforcement des institutions en charge de la gestion foncière et une justice plus efficace pour trancher les litiges. Selon lui, une réforme en profondeur permettrait de prévenir des crises qui pourraient fragiliser la paix sociale et l’économie du pays.
Un contexte de débats et d’incertitudes
L’intervention de l’ancien chef d’État intervient à un moment où le gouvernement ivoirien est sous pression pour apporter des solutions aux nombreux contentieux fonciers. Plusieurs voix s’élèvent, réclamant des politiques plus inclusives et transparentes pour assurer une répartition équitable des terres et éviter que ce problème ne devienne un facteur de déstabilisation.